Vallès - L'enfant
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Vallès - L'enfant
Vallès, L'enfant
Quelles sont les caractéristiques de la relation aux parents dans ce passage et pourquoi peut-on dire que ce récit hésite entre fiction et réalité?
Extrait du début du premier volume d'une trilogie (autobigraphie romancée). L'oeuvre est dominée par un fort sentiment d'injustice et de révolte.
Vallès évoque un souvenir d'enfant maltraité par sa mère, un épisode d'enfance douloureux, qui s'interesse à la personnalité au rôle des parents et à la relation parents enfants.
1) La relation aux parents
-> Ligne 1 et 2: Deux premiers souvenirs associés à le souffrance physique "fessé" et morale "larmes"
Force de persistance des souvenirs: le narrateur semble marqué par ces souvenirs traumatisants et fondateurs.
-> Ligne 3 à fin: Recit détaillé du (second) souvenir qui s'organise en deux temps.
--> Ligne 3 à 15: On observe une scene paisible: intimité et bonheur familial 'normal' par le biais d'images traditionnelles: famille réunie autour d'une "vielle cheminée" (l.4) "Au coin d'un feu de fagots" (l.3) La mère "tricote" (l.4) Le père fabrique un jouet pour son fils qui l'observe émerveillé (l.9-15)
Mise en valeur de la figure du père, qui est attentionné et veut faire plaisir à son fils "il me fait un chariot", "tout ému et yeux grands ouverts".
--> Ligne 15 à fin: Rupture brutale a cause de la blessure inattendue du père anoncée par la conjonction "quand".
Violence de la blessure "mon père pousse un cri et leve sa main pleine de sang", de l'intervention de la mère qui réagit avec colère et rage: image "l'écume aux lèvres, les poings crispés", en brutalisant physiquement: "un coup violent", "me chasse", "en me cognant encore", "me pousse" (l.18,22,23,33), et psychologiquement: la mère fait culpabiliser l'enfant (accusé d'être responsable) "c'est ta faute si ton père s'est fait mal" (l.21) attitude cruelle(l.25-28 )
La scene de bonheur tourne au cauchemar. Le narrateur continue a appeler sa mère "maman" (l.42) malgé sa cruauté -> elle reste une réference, le narrateur justifie sa violence (l.42,43). Il désigne son père par l'expression "mon père" -> Distance, car le père en apparence aimant n'intervient pas en faveur du fils.
-> Des choix narratifs qui renforcent le propos
- structure: nombreux paragraphes, recit fragmenté -> impression de blessure affective morale et mentale
- présent de l'indicatif: - de narration qui fait revivre le passé "tricote", "me fait", "je sanglote" - d'écriture qui traduit le regard de l'adulte "date", "je puis avoir", "me crois" : sensation d'un récit pris sur le vif raonté par l'enfant -> authenticité.
Les choix d'écriture de l'adulte renforce le vécu de l'enfant: force du récit autobiographique.
2) Un récit entre fiction romanesque et réalité vécue
-> Elements de la réalité vécue:
- La situation, contexte familial: "maison pauvre" (l.5,6) la cousine "qui sert de bonne" (l.5), la mère violente et le père passif.
- Les activités: "ma mère tricote" "une cousine à moi ... range" (l.4) " mon père me fait un chariot" (l.11).
- L'anecdote du chariot et de la blessure du père, racontée de facon trés détaillée -> à nuancer la précisions des détails relève plutôt de la fiction.
-> Elements relevant de la fiction:
- Amplification de la cruaté de la mère et de la violence
- L'absence de réaction du père
- La réflexion et les réactions de l'enfant trop jeune (l.35,42,43,46)
Evenements dramatisés par l'adulte implicitement révolté
3) Des tonalités diverses au service du propos
-> Lexique de la violence physique et mentale + pronoms personnels complément, montrent l'enfant comme une victime d'un traitement abusif: "un coup violent m' arrête", "c'est ma mère qui me la donné", "me chasse".
Lexique qui souligne la révolte de l'auteur et provoque l'indignation du lecteur.
-> Lexique de la souffrance physique et morale: "je crie", "je demande grâce", "ma terreur", je sanglotte", j'étouffe", "je m'égratigne les mains".
Lexique qui suscite pitié et compassion.
-> Emploi de ponctuation expressive: exclamation (l.263642) interrogations (oratoires) (l.26-27,37-39)
Exprime l'incompréhension du narrateur et surtout l'intensité des émotions.
Récit inscrit dans le registre pathétique, dramatique. Auteur traumatisé et révolté, derniere phrase qui est une sorte d'antiphrase.
Quelles sont les caractéristiques de la relation aux parents dans ce passage et pourquoi peut-on dire que ce récit hésite entre fiction et réalité?
Extrait du début du premier volume d'une trilogie (autobigraphie romancée). L'oeuvre est dominée par un fort sentiment d'injustice et de révolte.
Vallès évoque un souvenir d'enfant maltraité par sa mère, un épisode d'enfance douloureux, qui s'interesse à la personnalité au rôle des parents et à la relation parents enfants.
1) La relation aux parents
-> Ligne 1 et 2: Deux premiers souvenirs associés à le souffrance physique "fessé" et morale "larmes"
Force de persistance des souvenirs: le narrateur semble marqué par ces souvenirs traumatisants et fondateurs.
-> Ligne 3 à fin: Recit détaillé du (second) souvenir qui s'organise en deux temps.
--> Ligne 3 à 15: On observe une scene paisible: intimité et bonheur familial 'normal' par le biais d'images traditionnelles: famille réunie autour d'une "vielle cheminée" (l.4) "Au coin d'un feu de fagots" (l.3) La mère "tricote" (l.4) Le père fabrique un jouet pour son fils qui l'observe émerveillé (l.9-15)
Mise en valeur de la figure du père, qui est attentionné et veut faire plaisir à son fils "il me fait un chariot", "tout ému et yeux grands ouverts".
--> Ligne 15 à fin: Rupture brutale a cause de la blessure inattendue du père anoncée par la conjonction "quand".
Violence de la blessure "mon père pousse un cri et leve sa main pleine de sang", de l'intervention de la mère qui réagit avec colère et rage: image "l'écume aux lèvres, les poings crispés", en brutalisant physiquement: "un coup violent", "me chasse", "en me cognant encore", "me pousse" (l.18,22,23,33), et psychologiquement: la mère fait culpabiliser l'enfant (accusé d'être responsable) "c'est ta faute si ton père s'est fait mal" (l.21) attitude cruelle(l.25-28 )
La scene de bonheur tourne au cauchemar. Le narrateur continue a appeler sa mère "maman" (l.42) malgé sa cruauté -> elle reste une réference, le narrateur justifie sa violence (l.42,43). Il désigne son père par l'expression "mon père" -> Distance, car le père en apparence aimant n'intervient pas en faveur du fils.
-> Des choix narratifs qui renforcent le propos
- structure: nombreux paragraphes, recit fragmenté -> impression de blessure affective morale et mentale
- présent de l'indicatif: - de narration qui fait revivre le passé "tricote", "me fait", "je sanglote" - d'écriture qui traduit le regard de l'adulte "date", "je puis avoir", "me crois" : sensation d'un récit pris sur le vif raonté par l'enfant -> authenticité.
Les choix d'écriture de l'adulte renforce le vécu de l'enfant: force du récit autobiographique.
2) Un récit entre fiction romanesque et réalité vécue
-> Elements de la réalité vécue:
- La situation, contexte familial: "maison pauvre" (l.5,6) la cousine "qui sert de bonne" (l.5), la mère violente et le père passif.
- Les activités: "ma mère tricote" "une cousine à moi ... range" (l.4) " mon père me fait un chariot" (l.11).
- L'anecdote du chariot et de la blessure du père, racontée de facon trés détaillée -> à nuancer la précisions des détails relève plutôt de la fiction.
-> Elements relevant de la fiction:
- Amplification de la cruaté de la mère et de la violence
- L'absence de réaction du père
- La réflexion et les réactions de l'enfant trop jeune (l.35,42,43,46)
Evenements dramatisés par l'adulte implicitement révolté
3) Des tonalités diverses au service du propos
-> Lexique de la violence physique et mentale + pronoms personnels complément, montrent l'enfant comme une victime d'un traitement abusif: "un coup violent m' arrête", "c'est ma mère qui me la donné", "me chasse".
Lexique qui souligne la révolte de l'auteur et provoque l'indignation du lecteur.
-> Lexique de la souffrance physique et morale: "je crie", "je demande grâce", "ma terreur", je sanglotte", j'étouffe", "je m'égratigne les mains".
Lexique qui suscite pitié et compassion.
-> Emploi de ponctuation expressive: exclamation (l.263642) interrogations (oratoires) (l.26-27,37-39)
Exprime l'incompréhension du narrateur et surtout l'intensité des émotions.
Récit inscrit dans le registre pathétique, dramatique. Auteur traumatisé et révolté, derniere phrase qui est une sorte d'antiphrase.
piR- Administrateur
- Nombre de messages : 118
Age : 36
Date d'inscription : 15/01/2005
Re: Vallès - L'enfant
Même remarque. Kaillou c'est pas sérieux tout ça
raoul31- Modérateur
- Nombre de messages : 648
Age : 35
Date d'inscription : 29/09/2005
Re: Vallès - L'enfant
J'ai lu, et je déclare que c'est du caca ce commentaire
CallMeGnou- Il a dessiné une bite
- Nombre de messages : 816
Age : 35
Date d'inscription : 30/09/2005
Re: Vallès - L'enfant
Remarque directe, claire et concise...que demander de mieux ? un peu brutale quand même, non ?
Lu- Petit Beurre
- Nombre de messages : 368
Age : 34
Date d'inscription : 29/09/2005
Re: Vallès - L'enfant
Bah il vient de la prof pas de Caillou...
CallMeGnou- Il a dessiné une bite
- Nombre de messages : 816
Age : 35
Date d'inscription : 30/09/2005
Re: Vallès - L'enfant
VALLES / L’ENFANT
«Mon premier souvenir … me battre»
Biographie : (1832-1885)
- journaliste, écrivain et homme politique français
- condamné à mort, il dut s'exiler à Londres
Présentation :
- L’Enfant est le 1er volume de la trilogie du narrateur Jacques Vingtas écrite par Vallès 1879
- extrait proposé se trouve au début de l’oeuvre
- épisode d’enfance douloureux qui s’intéresse à la personnalité et au rôle des parents
Axes d’études : 1- La relation aux parents
2- Un récit entre fiction romanesque et réalité vécue
3- Des tonalités diverses au service du propos
Thèmes : - roman autobiographique et caractéristiques
Analyse détaillée :
1- La relation aux parents
- l 1-2: constitue une ccl «date dc» au 1er souvenir et une intro au 2ème= phrases révélatrices=souvenirs associés à la SOUFFRANCE PHYSIQUE «fessée» et MORALE «larmes» → narrateur marqué m à l’âge adulte
- l 3 à fin : récit détaillé du second souvenir organisé en 2 tps :
* l 3à 15 : scène paisible «au coin d’un feu de fagots» = INTIMITE FAMILIALE et bonheur tranquille→image simple et mise en valeur du père attentionné«il me fait un chariot»
* l 15 à fin : rupture brutale «Quand» : blessure inattendue du père → VIOLENCE de la mère, PHYSIQUE «un coup violent» et PSYCHOLOGIQUE «c’est ta faute» le faisant CULPABILISER
→ le bonheur du début tourne au CAUCHEMAR pr le narrateur pourtant malgré la COLERE et la rage de sa mère «l’écume aux lèvres», il continue à l’appeler «maman» et justifie sa violence «c’est que maman aime tant mon père» = REFERENCE = dc il culpabilise «c’est moi qui en suis cause» / or son père n’est désigné que par «mon père» → DISTANCE père/fils
- choix narratifs renforcent le propose :
* nbrs § (13) = ORGANISAT° FRAGMENTEE = fracture affective et mentale
* présent de narrat° «tricote» = actualise le passé / fait REVIVRE
* présent d’écriture «je puis avoir» = regard de l’adulte
→ narrateur superpose réalité vécue et moment de l’écriture = ACCES DIRECT au
sentiments, réact° de l’enfant
* pt de vue particulier : «je» dc enfant qui raconte = récit pris sur le vif = caractère AUTHENTIQUE
= >choix d’écriture de l’adulte renforce le vécu de l’enfant=FORCEduRECIT AUTOBIO.
2- Un récit entre fiction romanesque et réalité vécue
- prsg principal = narrateur ≠ auteur → narrateur = Jacques Vingtas = prsg principal ne renvoie pas complétement à Vallès mais Vallès s’est fortement inspiré de sa propre vie pr créer le prsg de Jacques
=> ROMAN AUTOBIOGRAPHIQUE
- conséquences pr l’extrait : évènements relatés ne revoient pas ts à la stricte réalité → certains semblent avoir été ROMANCES dc relevés de la FICTION ROMANESQUE
* réalité vécue : SITUAT° / contexte familial «maison pauvre»
les OCCUPAT° «ma mère tricote» «une cousine à moi range»
l’ANECDOTE du chariot/blessure car raconté de façon très détaillée
* fiction : CRUAUTE / violence inouïe de la mère sur un enfant de 5ans
ABSENCE TOALE DE REACT° du père
REFLEXION / réact° du jeune enfant très évoluées pr son âge
=> évènements DRAMATISES par l’adulte
3- Des tonalités diverses au service du propos
* lexique de la VIOLENCE physique & mentale «un coup violent» «l’écume aux lèvres» «c’est ta faute» «en me cognant» → enfant VICTIME et mère ABUSIVE = souligne la REVOLTE INTERIEURE + provoque l’INDIGNAT° du lecteur
* lexique de la SOUFFRANCE de l’enfant «je crie, je demande grâce» «je m’égratigne»
→ souffrance physique et psychologique = suscitant la PITIE et la COMPASSION
=> registres / tonalités PATHETIQUES – DRAMATIQUES
évènemts touchants et révoltants
Rq : dernière phrase = antiphrase : il parait justifier légalement le comportement de sa mère alors qu’il pense que la violence est intolérable
Conclusion : - roman autobiographique = récit romancé = certaines liberté et tolérance car
absence de sincérité absolue
«Mon premier souvenir … me battre»
Biographie : (1832-1885)
- journaliste, écrivain et homme politique français
- condamné à mort, il dut s'exiler à Londres
Présentation :
- L’Enfant est le 1er volume de la trilogie du narrateur Jacques Vingtas écrite par Vallès 1879
- extrait proposé se trouve au début de l’oeuvre
- épisode d’enfance douloureux qui s’intéresse à la personnalité et au rôle des parents
Axes d’études : 1- La relation aux parents
2- Un récit entre fiction romanesque et réalité vécue
3- Des tonalités diverses au service du propos
Thèmes : - roman autobiographique et caractéristiques
Analyse détaillée :
1- La relation aux parents
- l 1-2: constitue une ccl «date dc» au 1er souvenir et une intro au 2ème= phrases révélatrices=souvenirs associés à la SOUFFRANCE PHYSIQUE «fessée» et MORALE «larmes» → narrateur marqué m à l’âge adulte
- l 3 à fin : récit détaillé du second souvenir organisé en 2 tps :
* l 3à 15 : scène paisible «au coin d’un feu de fagots» = INTIMITE FAMILIALE et bonheur tranquille→image simple et mise en valeur du père attentionné«il me fait un chariot»
* l 15 à fin : rupture brutale «Quand» : blessure inattendue du père → VIOLENCE de la mère, PHYSIQUE «un coup violent» et PSYCHOLOGIQUE «c’est ta faute» le faisant CULPABILISER
→ le bonheur du début tourne au CAUCHEMAR pr le narrateur pourtant malgré la COLERE et la rage de sa mère «l’écume aux lèvres», il continue à l’appeler «maman» et justifie sa violence «c’est que maman aime tant mon père» = REFERENCE = dc il culpabilise «c’est moi qui en suis cause» / or son père n’est désigné que par «mon père» → DISTANCE père/fils
- choix narratifs renforcent le propose :
* nbrs § (13) = ORGANISAT° FRAGMENTEE = fracture affective et mentale
* présent de narrat° «tricote» = actualise le passé / fait REVIVRE
* présent d’écriture «je puis avoir» = regard de l’adulte
→ narrateur superpose réalité vécue et moment de l’écriture = ACCES DIRECT au
sentiments, réact° de l’enfant
* pt de vue particulier : «je» dc enfant qui raconte = récit pris sur le vif = caractère AUTHENTIQUE
= >choix d’écriture de l’adulte renforce le vécu de l’enfant=FORCEduRECIT AUTOBIO.
2- Un récit entre fiction romanesque et réalité vécue
- prsg principal = narrateur ≠ auteur → narrateur = Jacques Vingtas = prsg principal ne renvoie pas complétement à Vallès mais Vallès s’est fortement inspiré de sa propre vie pr créer le prsg de Jacques
=> ROMAN AUTOBIOGRAPHIQUE
- conséquences pr l’extrait : évènements relatés ne revoient pas ts à la stricte réalité → certains semblent avoir été ROMANCES dc relevés de la FICTION ROMANESQUE
* réalité vécue : SITUAT° / contexte familial «maison pauvre»
les OCCUPAT° «ma mère tricote» «une cousine à moi range»
l’ANECDOTE du chariot/blessure car raconté de façon très détaillée
* fiction : CRUAUTE / violence inouïe de la mère sur un enfant de 5ans
ABSENCE TOALE DE REACT° du père
REFLEXION / réact° du jeune enfant très évoluées pr son âge
=> évènements DRAMATISES par l’adulte
3- Des tonalités diverses au service du propos
* lexique de la VIOLENCE physique & mentale «un coup violent» «l’écume aux lèvres» «c’est ta faute» «en me cognant» → enfant VICTIME et mère ABUSIVE = souligne la REVOLTE INTERIEURE + provoque l’INDIGNAT° du lecteur
* lexique de la SOUFFRANCE de l’enfant «je crie, je demande grâce» «je m’égratigne»
→ souffrance physique et psychologique = suscitant la PITIE et la COMPASSION
=> registres / tonalités PATHETIQUES – DRAMATIQUES
évènemts touchants et révoltants
Rq : dernière phrase = antiphrase : il parait justifier légalement le comportement de sa mère alors qu’il pense que la violence est intolérable
Conclusion : - roman autobiographique = récit romancé = certaines liberté et tolérance car
absence de sincérité absolue
val- Nombre de messages : 16
Date d'inscription : 30/09/2005
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